

Vendredi 10 octobre


Imaginez une salle dans laquelle les éclats de Fernand Reynaud croisent les bons mots de Raymond Devos, où les anecdotes cocasses de Robert Lamoureux viennent taquiner les sketchs d’autres grands humoristes.
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Mais Stéphane Galentin refuse la copie carbone.
Pas d’imitation outrancière, pas de grimace mimétique.
Sur scène, il déambule d’un registre à l’autre : absurde, grinçant, tendre.
L’effet est celui d’un cabaret où chaque numéro ranime un souvenir enfoui.
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Pour les plus âgés c’est une madeleine de Proust, un retour dans le salon familial avec la télé en noir et blanc . Pour les plus jeunes, c’est une initiation, presque un cours d’histoire léger, mais indispensable : comprendre d’où vient l’art du stand-up, avant même qu’on l’appelle ainsi.